entrée du zoo de Lunaret, Montpellier, 2012 — étude pré-opérationnelle

LOCALISATION : MONTPELLIER (34)
MAITRE D'OUVRAGE : VILLE DE MONTPELLIER
PAYSAGISTE URBANISTE : TRAVERSES
MISSION : ETUDE PRE-OPERATIONNELLE
REALISATION : 2011-2012
SURFACE ETUDIEE : 160 ha

Anciennement domaine de la Valette, le zoo de Montpellier, imposant espace naturel de 350 ha, a toujours dominé la ville. Situé au coeur d’un système de préservation des espaces naturels et agricoles mis en place par la ville de Montpellier, il est l’un des chainons fort de cet ensemble et on retrouve à proximité du zoo des projets d’agriparc en cours de réalisation.
Il est de plus délimité par un méandre du Lez, dont les rives ont fait l’objet d’aménagement afin d’accueillir le public sur des promenades de berges. Cet espace naturel privilégié offre une opportunité de rattacher le parc à son contexte naturel et géologique.
Cet ensemble, par sa situation exceptionnelle et sa proximité du centre en fait aussi l’un des espaces les plus attractifs de la ville. Avec la création de la serre amazonienne dans les années 2000, le zoo a renforcé sa dynamique d’ouverture au public.
Se pose alors la question de l’accueil de ce public et de sa prise en charge, les abords du site et les espaces publics qui en desservent l’entrée apparaissent en effet obsolètes et peu efficaces face à la forte fréquentation.

L’analyse, basée sur le changement d’échelle, a révélé un manque de liaisons entre le contexte géomorphologique du site, son paysage local et le zoo. Cela s’applique aussi à l’échelle du zoo lui-même et de ses traverses qui manquent de liens avec le futur aménagement de la L5 de tramway. La présence du Bois de Montmaur, espace naturel de grande qualité, situé entre la future L5 et le zoo, est apparu comme un vecteur de liaisons agréable à traverser pour ancrer le zoo dans son contexte futur et affirmer la présence de ces milieux naturels en ville.

C’est en approfondissant ces différentes pistes que le projet a pris la forme d’une esplanade ouverte sur les vues lointaines, reliant le bois de Montmaur au zoo. De là une série de parkings ombragés se déclinent le long de la pente. La présence végétale sur l’ensemble du site est valorisée et les limites réaffirmées.