Category : Urbanisme

  • étude urbaine à Murviel-lès-Montpellier, 2015

    Le village de Murviel les Montpellier, situé à l’ouest du territoire métropolitain et très proche de la ville de Montpellier, a la particularité d’en être protégé par des coteaux couverts de garrigue. Implanté sur ce relief légèrement vallonné, il s’est ainsi maintenu à l’écart de l’urbanisation continue des villages de première couronne et a pu conserver un caractère singulier dans cette région de forte pression foncière, même si au cours des vingt dernières années un certain nombre d’extensions urbaines sont apparues, sous forme d’habitat pavillonnaire ou de constructions isolées.

    Suite à plusieurs réflexions déjà menées sur son territoire, la municipalité souhaite aujourd’hui entrer dans une démarche opérationnelle de projet urbain, visant à compléter et articuler les études existantes afin de réaliser un projet global et cohérent pour l’évolution de la commune.

    L’étude doit donc :

    • dégager une vision synthétique de projet urbain, en précisant le rôle des différentes entités urbaines constituées, dont celle du centre du village,
    • identifier et préciser les actions à mener, en termes d’extension et de réinvestissement urbain, de logements, d’espaces publics, de déplacements, d’environnement, ou sur les secteurs déjà pressentis présentés dans le cahier des charges,
    • hiérarchiser ces actions dans un phasage temporel.
  • entrée Est, Sète, 2009

    Le canal de la Peyrade, long de 2 km, constitue un axe de composition majeur de l’entrée Est de Sète. Sur ses quais, la présence de nombreux chais structure l’espace et révèle l’identité de ce quartier portuaire (dont les chais Dubonnet, inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques).
    Le projet a consisté à proposer, pour l’évolution de ce quartier, une structure urbaine lisible, qui permette le maintien des éléments forts identifiés lors des diagnostics urbains, paysagers, historiques et trafics, ainsi que la prise en compte des nombreuses contraintes règlementaires.

  • Opération Grand Site de la Cité, Carcassonne, 2006

    Dans le cadre de l’Opération Grand Site sur la Cité de Carcassonne, cette étude, portant sur un périmètre large allant du Canal du Midi au Nord de la ville jusqu’au vignoble situé au Sud, a été menée en trois temps :
    . élaboration d’un diagnostic pour un site très fréquenté classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO,
    . mise en évidence des potentialités et dysfonctionnements,
    . propositions spatiales pour l’amélioration du fonctionnement des lieux identifiés comme stratégiques lors du diagnostic.

  • entrée Ouest, Sète, 2004

    Le projet visait à rééquilibrer le développement de la ville de Sète vers l’Ouest et en direction du littoral.
    Un des objectifs principaux était de répondre au besoin en logements tout en offrant une diversité des fonctions (habiter, consommer, s’instruire, se divertir,…) et d’assurer la mixité du futur projet urbain. Ce quartier comprenait donc, outre les logements, des équipements liés à l’évolution des besoins tels que : école, commerces, services, équipements touristiques (hôtel, centre de remise en forme). Il devait permettre d’accueillir également la Maison de la Nature, une déchetterie et le Centre Technique Municipal.

  • le domaine de Viviers, Clapiers, 2015

    L’étude consiste à l’élaboration d’un plan d’aménagement et de gestion du domaine de Viviers, situé au Nord de l’agglomération.
    Le domaine correspond à un vaste secteur de 200 hectares regroupant des terres agricoles, des espaces boisés et un grand ensemble bâti.
    Afin de lutter contre la spéculation foncière, de préserver l’armature des espaces naturels et agricoles (conformément aux objectifs fixés par le SCOT) et de créer des équipements d’intérêt communautaire, la Communauté d’Agglomération de Montpellier a acquis le domaine de Viviers en septembre 2010.
    Le SCOT y fixe comme objectif la constitution d’un agri-parc.
    Les affectations programmatiques ainsi que la localisation des différentes activités qui y prendraient place sont en cours de définition.

  • Alma – Saint-Saëns, Béziers, 2014

    Cette étude a eu pour objectif de réaliser une étude pluridisciplinaire prenant en compte les contraintes du quartier central Alma/Saint-Saëns à Béziers, à travers trois diagnostics : patrimonial, social et économique.
    Elle a pour but de mettre en évidence les caractéristiques du quartier et de son environnement proche ainsi que les usages sociaux pratiqués. Ces connaissances devront être croisées afin d’établir des propositions d’interventions à court, moyen et long terme dans le cadre d’un projet global.
    Ces études ont permis de proposer des interventions sur les espaces publics, le bâti, les commerces et à caractère social, interventions visant à revitaliser le quartier, tant en terme patrimonial que socio-économique et d’indiquer les procédures pertinentes à engager.

  • ZAC Faubourg – Fonséranes, Béziers, 2013

    A l’ouest de la ville de Béziers, dans la plaine de l’Orb, en contrebas de la ville ancienne et à proximité immédiate du site exceptionnel des écluses de Fonséranes, la commune avait défini dans les années 1998/2000 un périmètre de ZAC, ambitieux, sur un secteur non inondable de. Cette ZAC était initialement destinée à de l’habitat pour un nouveau quartier d’environ 15.000 habitants.
    Le projet initial ayant été abandonné, cette étude a consisté à redéfinir un périmètre de projet pertinent au regard du contexte physique d’environ, socio-économique et de population, en définissant des procédures adéquates.
    Ce territoire au creux de la vallée de l’Orb se décline en entités paysagères très marquées avec un fort contraste entre le coteau pourvu d’une ville dense et la plaine alluviale. Cette dualité est accentuée à l’ouest par le boisement du coteau. Sur ce secteur d’une très grande sensibilité patrimoniale se posent aussi des questions de liaisons et de schéma viaire.

    L’étude a consisté à définir un projet pour l’évolution de ce secteur, avec une nouvelle trame viaire permettant des liens directs avec le centre.

  • étude urbaine, Saint-André-de-Sangonis, 2012

    Le village de Saint-André-de-Sangonis, situé à 3O km à l’ouest de Montpellier, occupe une position centrale dans la vallée de l’Hérault, à proximité du carrefour autoroutier reliant Montpellier, Lodève et Béziers.

    Bien desservi, le village est aujourd’hui convoité et doit faire face à une pression foncière qu’il s’agit d’organiser et de maitriser.

    Dans ce but, la commune de Saint-André-de-Sangonis a souhaité réviser son PLU et mener une réflexion sur son évolution urbaine à long terme par le biais d’une étude de projet urbain accompagnée d’une approche environnementale de l’urbanisme (AEU).

    Suite à un diagnostic large de la commune, à des ateliers de concertations publics, à de nombreuses rencontres avec les élus et à un important travail de terrain, des propositions ont été thématisées et présentées sous forme de fiches opérationnelles, synthétisées dans un plan de référence, base du futur document d’urbanisme.

  • entrée du zoo de Lunaret, Montpellier, 2012

    Anciennement domaine de la Valette, le zoo de Montpellier, imposant espace naturel de 350 ha, a toujours dominé la ville. Situé au coeur d’un système de préservation des espaces naturels et agricoles mis en place par la ville de Montpellier, il est l’un des chainons fort de cet ensemble et on retrouve à proximité du zoo des projets d’agriparc en cours de réalisation.
    Il est de plus délimité par un méandre du Lez, dont les rives ont fait l’objet d’aménagement afin d’accueillir le public sur des promenades de berges. Cet espace naturel privilégié offre une opportunité de rattacher le parc à son contexte naturel et géologique.
    Cet ensemble, par sa situation exceptionnelle et sa proximité du centre en fait aussi l’un des espaces les plus attractifs de la ville. Avec la création de la serre amazonienne dans les années 2000, le zoo a renforcé sa dynamique d’ouverture au public.
    Se pose alors la question de l’accueil de ce public et de sa prise en charge, les abords du site et les espaces publics qui en desservent l’entrée apparaissent en effet obsolètes et peu efficaces face à la forte fréquentation.

    L’analyse, basée sur le changement d’échelle, a révélé un manque de liaisons entre le contexte géomorphologique du site, son paysage local et le zoo. Cela s’applique aussi à l’échelle du zoo lui-même et de ses traverses qui manquent de liens avec le futur aménagement de la L5 de tramway. La présence du Bois de Montmaur, espace naturel de grande qualité, situé entre la future L5 et le zoo, est apparu comme un vecteur de liaisons agréable à traverser pour ancrer le zoo dans son contexte futur et affirmer la présence de ces milieux naturels en ville.

    C’est en approfondissant ces différentes pistes que le projet a pris la forme d’une esplanade ouverte sur les vues lointaines, reliant le bois de Montmaur au zoo. De là une série de parkings ombragés se déclinent le long de la pente. La présence végétale sur l’ensemble du site est valorisée et les limites réaffirmées.

  • liaisons douces du pôle culturel Jean Vilar, Sète, 2010

    La mission de l’agence Traverses s’insérait dans une mission d’étude, de programmation et d’assistance au maître d’ouvrage pour le projet de réhabilitation des anciens laboratoires de l’Ifremer en pôle culturel et touristique. L’agence a eu plus particulièrement en charge l’étude et la programmation des liaisons douces entre le futur pôle culturel et les autres équipements du pôle multi site, notamment avec le théâtre de la Mer, l’avenue Maréchal Leclerc, le cimetière marin, le musée Paul Valéry, le phare Saint Clair, la Citadelle Richelieu, le centre ville, le môle Saint Louis, la Corniche.Le futur pôle culturel est ancré dans un site stratégique exceptionnel (face à la mer derrière le Théâtre de La Mer) très contraint par une forte topographie et la barrière crée par la présence l’avenue Maréchal Leclerc.Un cahier des charges a été établi en répertoriant des typologies de liaisons et proposant un maillage de circulations piétonnes permettant à court ou long terme de bien distribuer les différents lieux d’intérêts. A l’issue d’une forte pratique des lieux, un inventaire des cheminements doux à améliorer ou à créer a été dressé de façon à rendre les lieux praticables par un promeneur. Une étude plus fine a été menée sur les liaisons directes possibles entre le futur pôle culturel, les différents parkings et le théâtre de la Mer, notamment au regard des normes d’accessibilité PMR. La programmation de passerelles piétonnes a été étudiée sous différentes formes prenant en compte le projet de réhabilitation en cours du théâtre de la Mer.