Category : Architecture

  • étude de faisabilité pour le NPJ de Montpellier, 2018

    La présente étude a consisté à étudier la faisabilité de trois modifications que les utilisateurs souhaitent entreprendre afin de faire face à l’évolution des pratiques de leurs métiers.

    Demande faisabilité n°1 :
    Dans le fonctionnement actuel du NPJ, seules deux salles d’audiences ont un accès sécurisé et direct depuis les geôles situées au niveau -1. Ces salles ont également un aménagement de box spécifique prévu pour les détenus.
    L’objet de la demande n°1 consiste à étudier la faisabilité de la création d’un deuxième cheminement sécurisé permettant l’accès direct depuis les geôles vers une autre salle d’audience qui sera à équiper en conséquence.
    Demande faisabilité n°2 : Dans le fonctionnement actuel du NPJ, un seul « parking escorte » formant sas sécurisé situé rue de l’Ecole de droit permet le stationnement des fourgons de police pour l’acheminement direct des détenus vers les geôles. L’objet de la demande n°2 consiste à étudier la faisabilité de la création d’un deuxième sas sécurisé.

    Demande faisabilité n°3 :
    Dans le fonctionnement actuel du NPJ, une bibliothèque d’environ 86 m2, est située au niveau R+1 dans le prolongement de la passerelle située entre les salles d’audience n°1 et n°2.
    Le manque de poste de travail et la généralisation de la dématérialisation des ouvrages ont amené les utilisateurs à étudier la possible transformation de l’aménagement de la bibliothèque pour la transformer en espaces de travail complémentaires.

  • réhabilitation des ilots 4L et 4O, Saint-Gilles, en cours

    Sur la commune de Saint-Gilles, un certain nombre d’ilots très dégradés ou partiellement inoccupés du centre ancien ont été recensés et sont considérés comme prioritaires.
    Le dispositif vise à revaloriser le centre ancien.

    Ilot 4 L : Le projet a pour objet une mission de maîtrise d’œuvre pour la réhabilitation de deux immeubles en R+2 d’environ 300m², en vue de la création de 4 logements dans le cadre du PNRQAD de la Ville de Saint-Gilles (ilot 4L situé 1 rue Hoche et 2 rue Voltaire).
    Ilot 4 O : Le projet concerne une mission de maîtrise d’œuvre pour la réhabilitation de 2 immeubles situés au 8 et 10 rue Guinoir en R+1 et en R+2 d’environ 400m² de planchers, en vue de la création de 6 logements dans le cadre du PNRQAD de la Ville de Saint-Gilles.

  • concours extension et restructuration de l’UFR de médecine à Nîmes, 2017, non lauréat

    L’argument principal qui guide la conception est le confort et le bien être des étudiants ainsi que de leurs enseignants. Dans l’aménagement extérieur, on se protège du vent du nord, pénible, par la distribution en coursives de tous les locaux au Sud.

    Dans l’aménagement des espaces intérieurs, on privilégie la lumière, qui est la matière première de l’enseignement, les vues, la fabrication d’une température agréable par une sollicitation optimale de l’inertie du bâtiment, la qualité de l’air, ainsi que la qualité acoustique des pièces aussi bien en tant que protection par rapport aux bruits extérieurs que par la fabrication d’une ambiance sonore optimisée pour des salles de classes et l’amphithéâtre.

    Cette ambition de privilégier « l’humain » dans l’architecture se traduit également par une conception bioclimatique qui vise à économiser l’énergie : mise en œuvre d’une stratégie estivale de rafraîchissement par la ventilation traversante nocturne, protections solaires, valorisation l’hiver des apports solaires, mise en œuvre d’une ventilation naturelle hybride, choix des équipements les plus économes.

  • concours pour la construction d’une nouvelle école primaire à port Marianne, Montpellier, 2017, non lauréat

    L’école est une institution majeure de la république. Nous pensons que son architecture doit être pérenne, stable, située, qu’elle exprime son inscription dans une tradition mais revisitée à la lumière de la conception actuelle de la société, sans rigidité et surtout profon­dément humaine et bienveillante. C’est pourquoi nous proposons une architecture minérale très simple, dont la matière et la couleur font écho à la ville et aux teintes chaudes de ses pierres, qui revisite les ouvrages fonda­mentaux de l’architecture, la cour, le jardin, la galerie, le portique, l’ample cadence des percements, l’épaisseur des murs qui les fait jouer avec la lumière. Pour autant, il ne s’agit pas d’une quelconque volonté historiciste mais du choix de réactualiser de manière contemporaine des typologies classiques, susceptibles de donner cette image de stabilité dans un monde en mouvement et de pérennité, à l’heure du « tout jetable ».

    Les choix techniques du projet répondent à ses ambitions bioclimatiques et environnementales.

  • SAUJ, nouveau palais de justice, Montpellier, en cours

    Le projet consiste d’une part à créer un Service d’Accueil Unique du Justiciable (SAUJ) dans l’actuel palais de justice de Montpellier nommé « nouveau palais de justice », regroupant les juridictions du tribunal d’instance et de grande instance, livré en 1996 par l’architecte Bernard Kohn.

    Le SAUJ doit s’implanter dans la salle des pas perdus, en lieu et place de l’actuelle banque d’accueil qui sera reconfigurée en conséquence. Le SAUJ comprendra 6 guichets d’accueil du public et 4 box de confidentialité.

    D’autre part, le projet consiste à adapter l’entrée du Palais de Justice afin d‘en améliorer la sûreté et de fluidifier les entrées et sorties du public. Cette modification comprend la construction de trois sas qui permettent de séparer les accès public (entrée et sortie) et personnel et d’installer un tunnel à rayons X.

  • concours logements collectifs ZAC Saint Roch, Montpellier, 2016, non lauréat

    Le projet se situe en interface entre la ville classique du quartier Rondelet, issue du XIX° jusqu’au début du XX° siècle, et la ville moderne qui se concrétise dans le quartier du nouveau Saint Roch. En conséquence, nous pensons qu’il doit assurer une transition formelle et matérielle bienveillante et respectueuse de ces deux caractères.

    Le projet que nous proposons vise à répondre à ces deux objectifs : se relier à la ville classique et protéger au mieux les façades Ouest des surchauffes estivales.

    Pour cela nous proposons d’installer des terrasses devant les appartements situés sur ces façades (Ouest et Nord, Nord Ouest). Au niveau du socle, sur les trois premiers niveaux, celles-ci sont portées par de robustes poteaux en béton permettant de donner une sensation de protection de ces espaces extérieurs dont la mise à l’ombre sera assurée, à terme, par les végétaux qui longent le tramway.

    Ces poteaux seront préfabriqués en béton architectonique de la couleur de la pierre de Montpellier dont ils sont le rappel, de même que les nez de planchers qui filent devant les poteaux. Ce traitement assurera une qualité perçue de l’ensemble qui validera l’esthétique volontairement retenue de l’ensemble.

    Au dessus, au niveau du corps du bâtiment, les planchers filants, semblables à ceux du socle, ici en porte à faux, supportent une résille constituée de jalousies en bois, peintes en gris clair, de la même couleur que les menuiseries de la ville classiques dont elles constituent une évocation et un rappel aussi bien dans la couleur que dans les proportions et la mise en œuvre.  Il s’agit d’éléments toute hauteur, de 46,5cm de largeur tenus sur des U métalliques.  Il faut noter que ce pas de 46,5cm, sera utilisé pour gérer toutes les dimensions des façades du bâtiment, assurant ainsi une cohérence dimensionnelle et formelle au projet.

    L’attique, qui sera assez peu visible sera revêtue de panneaux préfabriqués en béton architectonique semblable à celui des poteaux et des nez de planchers

    Compte tenu des contraintes géométriques qui pèsent sur le projet, la distribution générale du bâtiment se fait par une seule cage d’escalier mais deux ascenseurs. Les paliers sont éclairés en lumière naturelle, cage de qualité de l’espace. Les logements, dont les plans  seront optimisés en cours d’étude, sont majoritairement bi-orientés et bénéficient presque tous de terrasses.

  • halles de Frontignan, 2017

    Les halles existantes de Frontignan constituent une typologie originale des architectures de fer de la fin du XIX° siècle. Le projet de rénovation a consisté à passer d’un bâtiment introverti, replié sur lui-même, clos par une façade opaque de murs en briques, à un projet ouvert sur la ville, donnant à voir les anciennes charpentes et  ferronneries ainsi que l’ampleur du volume intérieur débarrassé de ses plafonds.

    Actuellement occupées par un marché hebdomadaire d’environ huit commerces adossés à des murs en briques , les nouvelles halles mettent les stands commerciaux au centre du bâtiment libérant ainsi de larges vitrines qui participent de la qualité urbaine par l’animation commerciale qu’elles amènent en cœur de ville, par la mémoire qu’elles contiennent et par la qualité de leur architecture.

  • transformation d’une péniche en habitation, 2015

    La commande consiste à transformer une péniche en habitation et salon de musique. La péniche achetée par le client est un bateau de transport fluvial, adapté au gabarit Freycinet, (environ 39m x 5.20m) pour le transport de marchandises stockées dans une cale accessible et couverte par des panneaux coulissants ou amovibles. À l’origine la coque construite en bois et halée ou tractée, a évoluée vers la construction métallique d’abord rivetée puis soudée avec une motorisation embarquée.

    Le projet est envisagé pour une bonne partie par le client, en auto-construction et sur un emplacement fixe. Les études en cours consistent donc en une minimisation des typologies de matériaux.

    La péniche est aménagée sur un seul niveau, le projet mise sur l’aménagement de micro espaces dans la logique des constructions navales tout en conservant le caractère des espaces d’origine comme la timonerie.

  • collège Jules Ferry, Cazouls-lès-Béziers, 2013

    Maîtrise d’œuvre pour la restructuration et l’extension du collège Jules Ferry de Cazouls-lès-Béziers.
    Travaux en site occupé réalisés en deux tranches.