L’école Georges Bastide est implantée dans trois bâtiments séparés et comporte actuellement dix classes dont huit classes dans les deux ailes ont été déjà réhabilitées en 1990, une classe dans la partie centrale, destinée à être démolie et une classe située dans la cour ouest et qui n’a jamais fait l’objet de travaux. Le projet d’extension propose la démolition du bâtiment central remplacé par la création d’un bâtiment neuf avec un étage partiel et la création de quatre classes neuves, deux classes modulables ainsi que l’aménagement d’une salle de restaurant, d’un bloc sanitaire extérieur neuf et d’un bureau R.A.S.E.D dans la partie est de la parcelle. La composition de la couverture du préau, initialement prévue comme une dalle béton a été réalisée en structure métallique de manière à proposer une solution plus légère et aérée. De plus, cela nous a permis de mettre en relation le dessin du mur rideau de la façade principale avec celui de l’auvent.
Category : Architecture
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centre communal d’action sociale, Montpellier, 2002
Implanté dans le quartier de Port Marianne/Richter à Montpellier, le bâtiment du C.C.A.S est un immeuble de bureaux de 5 niveaux comportant 3000m2 de SHON. Son enveloppe présente une grande paroi en béton blanc régulièrement percée d’ouvertures. Le système de proportion précis entre les pleins et les vides génère le dessin simple et épuré des façades. Le raccord au sol se fait par l’arcature du rez-de-chaussée, de proportion très serrée, de même que le raccord avec le ciel se fait, sur le même dessin, au dernier niveau. La vocation première du C.C.A.S est l’accueil du public.Les espaces affectés à l’accueil sont donc largement dimensionnés et très lisibles. Depuis le hall d’accueil, un vide central de forme elliptique s’étend sur les trois niveaux recevant du public. En plan, tout le bâtiment est pensé pour pouvoir être reconfiguré le plus simplement possible. La trame de 3m est souple et les fenêtres comportent un meneau, permettant de recloisonner au droit de l’ouverture.
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quarante logements, Mèze, 2000
Face à la plaine viticole et à l’étang de Thau, la ville de Mèze se développe sur un léger versant orienté sud-ouest. Le terrain d’assiette de l’opération se situe sur un plateau surélevé par rapport aux lotissements. Le travail porte sur le fin nivellement des maisons et leur adaptation à la topographie. Les cellules préposent toutes les séquences garage/ cellier/cuisine/cuisine d’été. Le quartier est constitué d’un habitat discontinu dans lequel le vide domine.
L’objectif du projet est de donner une identité à cette forme urbaine en structurant le vide grâce aux volumes de végétation. Le couvert végétal viendra donner son caractère au lotissement dominant les constructions et confirmer l’habitat dans sa relation avec son environnement. -
lycée Charles Alliès, Pézenas, 2016
Le lycée Charles Alliès jouit de l’avantage considérable d’être implanté pour partie dans un parc du 19ème siècle. Même si l’architecture, un peu hétérogène, a vieillit, la valeur ajoutée amenée par cet environnement végétal est exceptionnelle. Le lycée s’implante sur des coteaux assez pentus, orientés Est et Sud. L’ensemble, parc et bâtiments, fabrique un paysage de grande qualité qui cascade vers l’accès situé boulevard Frédéric et Irène Joliot Curie.
Mettre en valeur, continuer et renforcer le paysage constitue tout naturellement le thème principal de notre projet.
Nous proposons de valoriser la partie 19ème siècle au Nord et de requalifier les espaces libres de la séquence d’accueil au Sud.
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conception de kiosques, Agde, 2013
Projet nominé pour les trophées Eiffel d’architecture acier 2015 – Catégorie « Travailler »
Dans le cadre du projet de requalification du Centre Port du Cap d’Agde mené par l’Atelier Villes et Paysages, l’agence Traverses a assuré la conception de quatre kiosques de 25 m2, implantés sur la nouvelle place de l’Ancienne Douane, face au port.
Dans cet espace très encombré visuellement par de nombreux éléments bâtis hétéroclites, la volonté de ce projet a été de ne pas surenchérir en ajoutant un nouveau langage architectural bavard. Les kiosques ont donc été travaillés de manière à être sobres, il s’agit de boites en métal qui, une fois repliées et refermées, offrent l’avantage de la discrétion.
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pôle universitaire Hoche, Nîmes, 2013
Projet nominé pour le prix d’architecture de l’Equerre d’Argent 2015 Catégorie « Réhabilitation »
Le projet consiste en la réhabilitation des anciens hospices de Nîmes, datant de 1860, et en leur reconversion en pôle universitaire.
Notre ambition fut de rendre le bâtiment à la ville, en le débarrassant de ses excroissances et en proposant la reconstruction du dôme.
La construction dans la cour d’un grand péristyle contemporain permet de redistribuer tous les locaux tout en conservant l’esprit et la matière de l’architecture initiale. -
halles Jacques Cœur, Montpellier, 2001
Les halles Jacques Cœur sont situées à la charnière de deux quartiers emblématiques de Montpellier, le quartier moderne du Polygone au nord, à l’architecture abstraite manifeste urbanistique des années 60 et le quartier d’Antigone au sud, dessiné par Ricardo Boffil, dont l’architecture reprend au contraire une iconographie classique.
Dans cette délicate position, nous avons pensé un bâtiment immédiatement identifiable, ni pastiche, ni abstrait, qui se propose de réinterpréter la tradition des halles et des marchés. Il s’agit d’une couverture qui déploie ses grandes ailes en forme d’ombrières, appuyées sur une charpente d’acier. Les façades, véritables épidermes du bâtiment, conjuguent transparence et protection solaire de sorte que les commerces se voient depuis l’extérieur.
L’ambiance intérieure est donnée par le travail de l’ombre et de la lumière.
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maison RDR, Montpellier, 2006
Le projet consistait à agrandir une maison existante pour y rajouter deux chambres d’enfants, une salle de bains et un hall d’entrée. Dans un contexte résidentiel de petites maisons avec jardins, une des principales difficultés a été de respecter les contraintes de voisinage.
Un patio permet le lien entre les deux parties et maintient un éclairage naturel pour les pièces.
Hauteur de construction, cadrage des vues sur les plus grandes perspectives et prise de lumière naturelle ont été privilégiés.
Une première phase de travaux en 1995 avait consisté à réaménager l’intérieur du bâtiment existant en décloisonnant les pièces et en s’ouvrant sur le jardin au sud après démolition d’un appendice technique. Une deuxième phase de travaux en 2006 a consisté à étendre la maison en rez-de-chaussée sur sa face nord, puis des aménagements ponctuels ont permis de requalifier les extérieurs en travaillant sur les limites, les murs séparatifs, la séquence d’entrée, la création d’un bassin, la reconfiguration de la terrasse sud.
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médiathèque Jules Verne, St Jean de Védas, 2002
La Médiathèque Jules Verne est située Place du Puits de Gaud, en plein cœur du village. Le bâtiment construit est un lieu agréable et chaleureux qui répond efficacement aux différents usages d’une médiathèque.
Le site sur lequel est édifiée la médiathèque Jules-Verne forme une poche de verdure au coeur du village de Saint-Jean-de-Védas. Le bâtiment, de forme linéaire, s’y glisse avec discrétion. Il est construit sur un seul niveau, plus bas que les arbres. Les façades des parties publiques sont largement vitrées, de telle manière que les usagers se trouvent quasiment sous les feuillages du parc. Depuis la rue, la médiathèque se donne à lire derrière le voile des végétaux. Des volets à lames empilables protègent les parois vitrées. Le bâtiment, à ossature poteaux et poutres, est construit en béton précontraint. Le sol et les plafonds sont en bois. Ces deux matières à elles seules constituent l’espace. Toutes les façades pleines sont traitées en bardage de terre cuite d’une couleur et d’une texture identiques à celles de la couverture en tuiles. Le bâtiment lui-même s’organise autour d’un patio, qui devient une cour de lecture lorsque le temps le permet. La toiture est formée de grandes surfaces de bois qui se plient et s’ouvrent pour aller chercher la lumière. -
La Panacée, Montpellier, 2013
“La Panacée, cité des artistes », en tant que foyer de la création dans ce qu’elle a de plus actuel, de plus créatif doit être un lieu de bonheur et de plaisir. Depuis le jardin, le cœur du centre d’art, au travers du filtre des feuillages, de grandes fenêtres s’ouvrent vers la coursive qui cerne les espaces d’exposition ainsi que vers certains studios d’étudiants. La mise en vitrine de la galerie et des logements, autorise l’artiste à mettre en scène son travail depuis l’espace public et l’étudiant à proposer une intervention, un objet, une lumière. L’aménagement de la cour est pensé pour proposer une ambiance acoustique feutrée et calme.