Category : Architecture

  • réfection des façades du palais de justice, place Pierre Flotte à Montpellier

    Le bâtiment du nouveau palais de justice de Montpellier a été conçu et réalisé au début des année 1990 pour une livraison en 1996. A cette époque, basé à Montreuil, Bernard Kohn architecte mandataire et lauréat du concours du nouveau palais, s’associait pour la réalisation de la phase DET à une agence locale (A. Garcia-Diaz) au sein de laquelle Jean Planès (aujourd’hui architecte co-gérant de l’agence Traverses) était responsable du projet de 1993 à 1996.

    Le bâtiment n’a pas fait l’objet d’opération de maintenance d’envergure de son clos couvert malgré un ensemble de dégradations en lien avec la corrosion des bétons. Des diagnostics structurel et solidité ont réalisés par la maîtrise d’ouvrage entre 2018 et 2019, ils mettent en évidence ces différents désordres et serviront de base à l’étude du projet de restauration des façades. Il porte principalement sur les cinq façades arrondies en retrait de la voirie, la cour intérieure au sud et des zones de façades sur rues.
    La mission très technique de réhabilitation des façades en béton architectonique s’orientera vers la solution « déconstruction/reconstruction » retenue par la maîtrise d’ouvrage. L’agence Traverses sera impliquée dès le début des mises au point techniques afin de parfaitement maîtriser le processus de mise au point des nouveaux bétons de façades et de faire en sorte que la solution technique respecte l’intégrité architecturale du projet d’origine, avec une « logique de raccordement au mieux » avec les bétons existants déjà patinés par 25 années d’existence. La particularité des travaux envisagés est fortement liée à l’occupation des locaux et au caractère immuable du calendrier judicaire.

  • concours école élémentaire Jeanne Moreau, ZAC EAI Montpellier, lauréat

    A notre sens, en 2020, l’heure est au choix d’une architecture bioclimatique qui s’engage sur la voie de la responsabilité écologique. Le projet doit être emblématique de cet engagement et doit servir de manifeste pour les enfants de ce que peut être une architecture bas carbone qui se soucie de qualité environnementale et d’économie d’énergie.
    Cette ambition s’exprime, entre autres :
    – Par la mise en œuvre de matériaux bio sourcés, leurs choix est arbitré par le souci de minimiser le bilan carbone.
    – Par la sobriété des solutions techniques envisagées: ventilation naturelle réalisée par des cheminées, protection solaire de toutes les menuiseries pour le confort d’été, mise en œuvre de brasseurs d’air en plafond, également pour le confort estival.
    – Par la volonté d’économiser l’énergie, voire de proposer un bâtiment qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme (BEPOS)

  • extension d’une maison familiale, Plogoff, 2012

    Le projet consistait à agrandir une maison existante pour y rajouter un bureau, un salon, qui se distinguerait par un changement de niveau. Ainsi qu’une chambre et une salle de bain en mezzanine. Une bibliothèque parcourt et file le long des deux niveaux et fait face à un escalier offrant à l’espace une qualité esthétique et fonctionnelle.

    Un travail de cadrage des vues sur les plus grandes perspectives et prise de lumière naturelle a été privilégié.

    L’extension s’adosse en décalé avec la maison existante, permettant de se protéger des maisons voisines au nord et l’ouest, d’ouvrir les vues où elles sont belles, de créer un sas intérieur entre 2,
    ainsi qu’un micro espace extérieur.

  • maîtrise d’œuvre pour la réalisation de la phase 1 de l’extension du cimetière métropolitain sur le site de Grammont, Montpellier, en cours

    Il s’agit pour cette phase de projet de réaliser les missions de maîtrise d’œuvre pour la création d’un cimetière métropolitain regroupant les 31 communes de Montpellier Méditerranée Métropole intégrant les orientations et enjeux détaillés dans la phase masterplan réalisée par l’agence traverses. Le site de l’Espace Rock de Grammont d’une superficie de 11 ha, propriété de la ville de Montpellier et mitoyen avec le cimetière communal Saint-Etienne a été retenu pour la création de ce cimetière métropolitain par extension du cimetière existant.
    L’agence traverses a réalisé conjointement deux missions qui reprennent les fondements de notre équipe pluridisciplinaire, une mission de paysagiste et une mission d’architecte. Le détail de ces missions est présenté séparément dans chaque rubrique du site (paysage et architecture).
    Une démarche assure un socle commun à nos deux missions : développer une approche environnementale tant sur le plan des aménagements paysagers que sur les infrastructures et les bâtiments.

    VIDEO : Présentation du projet de cimetière métropolitain

  • ouvrages d’art de la route départementale RD9 – section Realtor a Aix-en-Provence, 2018

    Il s’agissait dans cette commande d’accompagner la mise à 2×2 voies de la RD9, section du Réaltor à Aix en Provence en intervenant sur plusieurs thématiques liées aux écrans acoustiques, aux ouvrages d’art et aux aménagements paysagers.
    Le site traversé par la mise à 2×2 voies de la RD9 est important à deux titres : la qualité du paysage traversé et le rôle majeur de la RD9 dans la desserte de la gare TGV d’Aix en Provence et des autres grands équipements existants (Aéroport de Marseille Provence, Europôle de l’Arbois et pôle d’activités d’Aix Les Milles).
    Nous avons proposé (comme pour le traitement des écrans acoustiques) que les ouvrages contribuent à renforcer la lecture de cette séquence paysagère.
    Sur les quatre ouvrages d’art projetés, trois sont en passage inférieur (OA1, OA2 et OA4) et un en passage supérieur (OA3). Seul l’ouvrage OA3 (échangeur RD9/RD9b) situé à environ 6m au dessus de la RD9 offre une lecture importante dans le paysage. En effet cet ouvrage signifie symboliquement le début ou la fin de la séquence paysagère fortement marquée par la proximité du bassin du Réaltor jusqu’au canal de Marseille (OA 2).

  • conception et réalisation des travaux d’aménagement de la médiathèque centrale Emile Zola , en cours

    L’agence Traverses a été désignée comme architecte mandataire pour la conception et la réalisation des travaux d’aménagement de la médiathèque centrale Emile Zola.

    Montpellier Méditerranée Métropole a décidé de rassembler l’offre de sa médiathèque centrale (aujourd’hui répartie sur 2 sites en centre-ville de Montpellier : la médiathèque Emile Zola, site principal, et la médiathèque Federico Fellini), sur le site E. Zola moyennant la reconfiguration d’une partie des espaces, la création de surfaces de plancher supplémentaires et la réutilisation des surfaces libérées par les Archives municipales.

  • halles des quatre saisons, Montpellier, 1985

    Cette halle a été construite en 1985 par les architectes Jean-Luc Lauriol (aujourd’hui associé à l’agence Traverses) et Robert Piteau  sur un système de structures textiles proche des projets de l’architecte anglais Sir Norman Foster. L’architecture des Halles des Quatre Saisons a apporté de la modernité à un ensemble bâti plutôt pauvre architecturalement (quartier Mosson – La Paillade à Montpellier). Son architecture contemporaine permet une grande flexibilité d’utilisation.

  • reprise des auvents des halles des 4 saisons et parvis, Montpellier, en cours

    Les halles des Quatre Saisons, au cœur du quartier de la Mosson – la Paillade, ont été construites en 1985 par les architectes Jean-Luc Lauriol (associé depuis 2014 à l’agence Traverses) et Robert Piteau à Montpellier.

    Elles ont nécessité en 2018 une réfection des sols, la pose de deux impluviums (reprise de la toiture métallo-textile ), ainsi que la mise en sécurité du bâtiment.

    Dans un second temps, des travaux de rénovation des espaces extérieurs redessinent les entrées et les limites des halles.

    L’ensemble des travaux ont été réalisés en concertations avec les riverains et les commerçants.

  • nouveau palais de justice de Montpellier, 1996

    Texte explicatif de Bernard Kohn :
    « En plein cœur historique de la ville, l’accès au Palais de justice se fait par paliers successifs – espaces de transition – en prolongement de la Place royale du Peyrou.
    Le vocabulaire constructif est volontairement clair et lisible. Le travail effectué, sur les notions de verticalité, d’ouverture, apporte des valeurs autres que celle de la justice proprement dite.
    Les salles d’audience viennent se greffer sur la grande salle des pas perdus, épine dorsale de la construction. Des espaces de déambulation s’organisent autour.
    À la clarté fonctionnelle du lieu s’ajoute une clarté spatiale et volumétrique.
    Tous les bureaux, traités comme des alcôves, sont tournés vers l’extérieur.
    La lumière zénithale est diffusée généreusement dans tout le bâtiment.
    L’usage du béton apparent, de la pierre naturelle à l’extérieur, du bois et des couleurs chaudes à l’intérieur, crée un lieu fortement présent et accueillant. Enrichir le quartier par la mise en place d’un bâtiment reflétant le caractère spécifique de l’institution.
    Créer un lieu ouvert et clair, dans lequel l’individu (personnel et usagers) puisse se sentir respecté et compris. Conjuguer monumentalité et échelle humaine, pour tenter de réduire l’angoisse des usagers ».