extension du cimetière de l’Agniel, 2014

LOCALISATION : SAINT JEAN DE VEDAS (34)
MAITRE D'OUVRAGE : VILLE DE SAINT JEAN DE VEDAS
PAYASGISTE : TRAVERSES
BET VRD : INFRASUD
MISSION : MOE COMPLETE
REALISATION : LIVRAISON Janvier 2014
SURFACE AMENAGEE : 3600m²
PERIMETRE DE REFLEXION DE L’ETUDE : 10.000m2
MONTANT DES TRAVAUX : 230 000 € HT (VRD et paysage)

La commande de la ville a consisté à augmenter la capacité d’accueil du cimetière de l’Agniel situé au nord-ouest de la commune, à proximité du magnifique parc du château du Terral.

Le cimetière existant, d’une capacité actuelle de 129 places réparties sur une surface d’environ 3 000m2, a été réalisé dans les années 1995 suivant une organisation très géométrique, sans réel dialogue avec le contexte paysager environnant (parc du Chai du Terral) qui en fait pourtant la particularité.

Le nouveau cimetière a donc été pensé comme un immense jardin, dont les limites visuelles englobent le parc du Chai du Terral et la mise en relation avec un site qui présente naturellement les qualités intrinsèques d’un lieu de recueillement. L’allée centrale du cimetière actuel a été prolongée afin d’accentuer la perspective et de créer un « cadrage » sur le ciel.

Les aménagements proposés collent à la topographie existante pour créer une transition avec l’ancien cimetière. Le projet paysager limite au strict minimum les sols durs qui délimitent par un modelé de sol des petites îles indépendantes dans lesquelles se trouvent les caveaux. Ces petites îles sont séparées des accès techniques par des douves plantées et interconnectées, destinées à recueillir les eaux de ruissellement. Les douves sont franchissables par des passerelles en surplomb qui isolent chaque îlot du reste du cimetière.

Côté ancien cimetière, un fossé existant adossé à un talus naturel a été conservé afin de mettre à distance les parties dédiées au recueillement et à la dispersion des cendres. Le Jardin du souvenir se trouve donc sur la partie la plus haute du cimetière, permettant ainsi d’offrir une large vue sur l’ensemble de l’espace boisé.

Le columbarium est réalisé en fond de parcelle dans un long mur en gabion, il affirme la limite de cette première extension. Ce mur à été traité sur ses deux faces et ouvert en son centre, permettant ainsi la possible et deuxième extension future.